56 – Il metodo Steinheil (Ecriture télégraphique)
Come ultimo esempio di scuole e metodi di telegrafia riporto
quello più antico ed autorevole finora da me rintracciato, tratto dal manuale
di (Adolf) Steinheil, Berna 1852, di cui riproduco il frontespizio.
A questo metodo, diciamo “europeo”, di manipolazione fanno
riferimento almeno cinque noti fondamentali trattati di telegrafia (Blavier, 1857; Blavier 1865; De La Rive,
1858; Prescott, 1860 e Matteucci, 1861) e poiché in tutti ci sono degli
errori od omissioni preferisco pubblicare il testo originale francese, per dar
modo a chi volesse di collazionare i testi citati.
Ecriture
télégraphique.
Les signes
télégraphiques sont produits par le jeu du levier-clef. Le style de l’appareil
de Morse est en contact avec le papier
aussi longtemps que l’on tient le levier-clef abaissé. La longueur des traits
tracés par le style est donc proportionnée au temps da
l’abaissement du levier-clef et l’intervalle entre deux traits dépend de la durée des pauses entre deux abaissements successifs. L’on pourrait donc former un nombre quelconque de signes
primitifs par des traits de différentes
longueurs, mais deux espèces de signes suffisent pour indiquer toutes
le lettres de l’alphabet, par le moyen de combinaisons dans
lesquelles entrent au plus quatre
signes simples; car en supposant
que ces deux signes fussent un point
et un trait, on pourrait former les
30 combinaisons suivantes, dont deux ne consistent qu’en un seul signe, quatre en deux, huit en trois et seize en quatre.
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1 |
4 |
8 |
16 |
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On a donné la signification d’une
lettre à chacun de ces 30 groupes qui suffisent à reproduire tout l’alphabet.
Mais la production successive de points
et de traits par l’abaissement de la clef, exige un mouvement mesuré,
rythmique, sans lequel il est impossible de tracer d’une manière régulière les
signes successifs; car le temps est la mesure de longueur de chaque signe, et
il faut par conséquent employer la mesure naturelle que nous possédons pour le
temps qui est le rythme.
Le rythme est toujours représenté par
des nombres de mesures pairs et multiples: 1, 2, 4, 8, 16 etc.
Pour bien apprendre le jeu du
levier-clef, il est donc nécessaire de s’exercer l’abaisser en mesure. Pour
cela, on fera bien d’employer la manière suivante:
On frappe sur la table avec le bout du
grand doigt ou de l’index de la main droite; les coups doivent se répéter en
temps égaux. Pour les personnes qui n’ont pas cultivé le sentiment du rythme,
il sera utile d’appliquer une montre contre l’oreille et de frapper un coup à
chaque oscillation du balancier.
L’on frappera de deux manières
différentes:
1) en
retirant le doigt avec rapidité, de sorte qu’il n’appuie sur la table qu’un
instant, et en ne le relevant que d’un demi-pouce;
2) eu
laissant le doigt appuyé sur la table pendant le temps qui sépare deux coups de
première espèce, et en l’élevant pendant un temps égal.
On mesure chaque battement de première
sorte par la syllabe di, et le battement doit toujours se
faire en prononçant la syllabe.
Dans les mêmes intervalles de temps où
l’on prononçait les di di di, l’on prononcera maintenant les
syllabes do-o. En prononçant do, on pose
le doigt sur la table; en prononçant o, l’on relève le doigt pour le
reposer sur la table au second signe.
Les battements que l’on fait en
prononçant les di, produiraient des points, et ceux
que l’on fait en prononçant do-o, donneraient des traits si l’on
avait appuyé le doigt sur le levier-clef qui met en mouvement l’appareil à
écrire de Morse; mais, comme les points et les distances qui les séparent,
ainsi que les traits et leurs intervalles, ne deviennent réguliers que si les
mouvements du doigt le sont aussi, on peut apprendre à faire le service du
télégraphe sans appareils, et seulement en s’exerçant à frapper de la manière
ci-dessus indiquée.
Il faudra ensuite s’exercer à donner un
trait et deux points, puis deux points et un trait et ainsi de suite, en
prononçant toujours pendant les mouvements du doigt les syllabes di-di et do-o et chaque syllabe doit se prononcer
à égale distance de
Pour le commencement, les mouvements se
suivront à de plus grands intervalles, et l’on eu augmentera la rapidité à
mesure que l’on acquerra de l’habitude.
On s’exercera aussi à produire d’autres
combinaisons, par exemple:
do-o, di, di,
di; do-o, di, di, di
oppure do-o, do-o, di, di, di, di
oppure di, do-o, do-o, di; di, do-o, do-o, di, etc.
L’on voit qu’il s’écoule des
intervalles de temps égaux entre deux points, d’un point au trait suivant, du
commencement du trait à la fin, et de la fin du trait au premier signe suivant.
Chaque point ne demande donc qu’un seul intervalle de temps, tandis que le
trait en demande deux. Mais comme les dépêches s’écriront d’autant plus vite
qu’il faudra moins d’intervalles de temps pour exprimer les lettres dont elles se composent, il s’en suit qu’on ne devrait pas combiner les signes
d’après le nombre des points et des traits, mais qu’il faudrait plutôt choisir
les groupes d’après le nombre des intervalles de temps qu’il faut pour les produire. En réunissant
les groupes d’après les intervalles de temps, l’on aura la table suivante:
Intervalles
de temps |
Groupes |
Nombre
de groupes |
Somme |
1 |
• |
1 |
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2 |
• • |
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▬ |
2 |
3 |
3 |
• • • |
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• ▬ |
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▬
• |
3 |
6 |
4 |
• • •
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11 |
5 |
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• ▬ |
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▬ • |
8 |
19 |
6 |
• • •
• • • |
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• • • • |
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• • • |
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• • |
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• • •
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• • •
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▬ |
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▬ • |
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▬ • • |
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• ▬ • |
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32 |
7 |
• • •
• • • • |
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• • • • • |
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• • • • |
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• • • |
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• • •
▬ • • |
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• ▬ • |
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• ▬
▬ • • |
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• • ▬
▬ • |
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• • •
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• ▬ • • |
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• • ▬
• ▬ |
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• ▬
• ▬ • |
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• • ▬ • |
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• • ▬ |
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• • • ▬ |
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▬ ▬ • |
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▬ • ▬ |
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▬
• ▬ ▬ |
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• ▬
▬ ▬ |
21 |
53 |
Si l’on avait combiné les groupes
d’après le nombre des signes, il y aurait eu huit intervalles de temps pour
produire quatre traits.
Quand deux groupes se suivent, il faut
les séparer par une pause. Les pauses ne peuvent pas avoir une durée moindre
qu’un intervalle de temps.
On s’exercera à reproduire les
différents groupes, en laissant toujours entr’eux un intervalle de temps qui
serve de pause. Par exemple, au lieu d’un signe de plus pour indiquer la pause,
on prononcera le nombre un.
di-di
un di-di un di-di etc.
▪ ▪ ▪ ▪ ▪ ▪
et le doigt restera élevé pendant que
l’on prononce un.
Le meilleur choix des groupes pour représenter
les lettres est celui qui admet pour celles qui se répétent le plus souvent,
les groupes qui se composent du plus petit nombre d’intervalles de temps.
Les imprimeurs apprennent à connaître
exactement par le fréquent emploi des lettres, combien de fois chaque lettre se
répète dans un texte ordinaire. On devrait répartir les groupes pour en former
l’alphabet, d’après ces données, si l’on voulait expédier les dépêches aussi
promptement que possible; cependant l’association télégraphique austro-allemande
a adopté pour les correspondances internationales, l’alphabet suivant, dont
tous les télégraphistes doivent se servir, puisqu’il n’est, pas possible
d’employer simultanément deux alphabets différents et qu’il faut par conséquent
appliquer aussi cet alphabet aux correspondances internes.
On s’exerce d’abord pour chaque lettre
à part, en la répétant avec une pause entre chaque répétition.
Par exemple:
Dans ces exercices, le doigt restera élevé aussi longtemps à la
syllabe un qu’à la syllabe o.
Quand on saura par coeur chaque lettre
à part, on en écrira des syllabes composées de deux lettres, en séparant les
lettres et les syllabes par une pause. Puis ou s’exercera de même à écrire des
syllabes de trois lettres. Pour rendre ces exercices plus faciles, ou fera des
groupes de lettres dont les signes soient symétriques. Par exemple:
On formera enfin des mots, en passant des plus courts aux plus compliqués.
II faudra aussi s’exercer à lire
cette écriture en signes, en prononçant les syllabes di et do-o conformément au rythme,
et en faisant une pause entre les lettres.
Comme
exercice, il faudra lire souvent du texte imprimé dans cet alphabet.
Il faudra aussi
transcrire les caractères ordinaires en signes
télégraphiques, et relire cette
dernière écriture en lettres. C’est la manière la plus simple pour
apprendre à lire promptement les signes
télégraphiques. Il faut plus d’habitude pour lire ces signes en mots que pour lire du texte imprimé dans ces signes.
On peut donc apprendre sans appareils à
faire les mouvements du doigt pour donner lei signes, à connaître les groupes
qui représentent les lettre, à écrire du texte ordinaire eu signes et à lire
les signes en mots.
Lors de la lecture et de la
prononciation des lettes, il faut soigneusement observer les pauses qui
séparent les mots.
Les signes appartenant à un groupe ou à
une lettre, peuvent être
produits au levier-clef aussi
vite qu’ils sont prononcés.
Lorsque, par les exercices précédents,
l’on a acquis assez d’habileté pour écrire distinctement douze ou quatorze mots
dans l’espace d’une minute ou pour en lire un nombre double, on commence à
s’exercer sur les appareils, ce qui ne présentera plus de difficulté et
s’apprendra en peu de leçons. Ce qui est essentiel, c’est que le levier-clef
n’ait qu’un jeu très-limité, afin que les do-o, do-o,
do-o ou les battements
du levier-clef quand il s’abaisse et se relève, se suivent à des intervalles
égaux.
Le levier-clef fait un bruit semblable
à tri-tri-tri pour les points, et semblable à do-o pour les traits, ce qui rend facile de distinguer par l’ouïe
les traits des points.
Avec de l’attention, on parviendra
aussi à les distinguer, soit à la marche du relais, soit à la marche du levier
de l’appareil de Morse, et l’on pourra comprendre, seulement par la marche de
l’appareil, la correspondance donnée.
II faut donc s’exercer dans ce but, car
il est très-utile au service de reconnaître par l’ouïe les signes les plus
usuels, comme l’appel de la station et les mots ouvert, compris, répéter, empêché, dérangé. De même, il faut s’exercer à
reconnaître les lettres à la simple vue des mouvements du levier du relais. On
distinguera facilement les points des traits, en ce que pour les points le
levier ne s’abaisse qu’un instant et se relève immédiatement, tandis que pour les
traits il reste abaissé pendant un temps entier.
La faculté de pouvoir lire la dépêche
d’après les mouvements du relais rend, dans bien de cas, de grands services.
Si, par exemple, des pertes survenues dans le courant le rendaient trop faibles
pour qu’il pût fermer le circuit de la pile secondaire et mettre en mouvement
l’appareil à écrire, il y aurait encore possibilité de lire la dépêche par les
mouvements du relais, quelque faibles qu’ils fussent, pourvu toutefois que ces
mouvements ne se succédassent pas trop rapidement.
Intervento di Cavina (24.6.04)
Stamattina ho visionato in biblioteca il
manuale di telegrafia di Matteucci, sia quello edito a Torino nel 1861, sia
quello edito a Pisa nel 1850. Bellissimi. Grazie dei tuoi continui aggiornamenti.